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7 avril 2009

Cafés Urba

KIOSQUE_CAF3_copierCafés Urba
Les Docks du futur : Hier on y acheminait par péniches, charbon, bois, fer…. mais aussi sucre, denrées coloniales, vins et céréales …. 54ème port français dans les années 70, c’est en 1995 que le Port Rambaud cesse définitivement son activité, pour laisser place à une promenade aménagée le long de la Saône en 2001, suivi de la réhabilitation de la Sucrière en 2003, pour accueillir la biennale d’Art contemporain. Lieu apaisant, jonché d’une nature à la mauvaise herbe facile, mais savamment organisé par le temps. Une activité contrastée, par une effervescence bi-annuelle et rarement occasionnel à la Sucrière, un amarrage de péniches résidentielles quasi constant, une prostitution reconnu et réprimée ont contribué à alimenter images et représentations et faire des Docks un lieu emblématique.
A l’écart de la ville et dissimulé par le vaste chantier de la Confluence, les docks offre sur l'autre rive, le paysage patrimonialisé de la colline de Ste foy, Balmes verdoyantes à peine urbanisées. Alors que les docks sont à l’heure actuelle, sans dessous-dessus, ensevelis sous des monticules de terre et dominé par un amas de grues. Tandis que la paillote de Francis se retranche ....  On dirait tout à coup que la mer monte…. en-deçà d’une ligne noire continue, sorte de magma préfigurant un aménagement paysager high tech, comme pour tracer un trait sur ce qui fut, et poser des limites sur ce qui doit advenir désormais.
Dans un futur proche, en partie déjà là, la Saône va reprendre ses activités de communication, délaissées par la désindustrialisation, avec en sus la culture et la création contemporaine. Artistes et architectes de renom, sont invités à continuer de concevoir, de nouvelles façons de vivre le fleuve avec des créations nouvelles sur terre, mais aussi sur l’eau.

A l’heure de la ville durable et de la crise économique, doit-on manufacturer des paysages façonnés par le temps, alors que par ailleurs on se targue de les patrimonialiser ? Là ou on aimerait que la ville soit appréhendée comme un écosystème, on peut craindre que des réponses manufacturées conduisent à la banalisation, à l'uniformisation et donc à l’appauvrissement des lieux.

Prendre soin d’un lieu, n’est-il pas avant tout  le ménager, le chérir et l’accompagner, dans son processus de mutation par une veille salvatrice ? Mais le sentiment d’insécurité puise ses obsessions dans le non fini : dans ce quelque chose qui fait que justement quelque chose peut advenir et c’est sur cela qu’il faut communiquer, sur une ville en train de se faire et accepter une ville qui se permet d’être encore là au nom de la diversité. Nicole Guichard-Collectif Cafés Urba

Sont invités à venir débattre Georges Verney Carron, Art entreprise ; Jean-Pierre Gallet, Lyon Confluence ; Jean-Paul Viossat , Rhône Saône Développement ; Jean-Noël Ressicaud, mairie du 2ème ardt de Lyon       ...

CAFE DE LA CLOCHE-MERCREDI 29 AVRIL 2009 DE 18H A 20H-4 RUE DE LA CHARITE (FACE POSTE BELLECOUR) LYON 2EME

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