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14 décembre 2009

TRAITE SUR LA VILLE

Autour_du_traite_afficheAutour du Traité sur la ville
dir. JM Stébé et H Marchal


Un écho à l'échelle lyonnaise au Traité sur la ville auquel ont contribué un bon nombre de membre du laboratoire l'UMR 5600 Environnement ville société



Introduction : Autour du Traité sur la ville. Avec J-M Stébé, Hervé Marchal, Paul Arnould, Maurice Blanc, Emmanuelle Bonerandi, Yankel Fijalkow, Vincent Kaufman, J-P Lévy, Michel Lussault, Françoise Moncomble, Marion Segaud, J-Y Toussaint


Force est de constater que la ville, en tant que cadre physique et forme sociale particulière, s’est imposée un peu partout dans le monde : plus de 3 milliards d’individus résident à l’heure actuelle dans une ville, soit plus de 50 % de la population mondiale. Dès lors, le monde urbain généralisé se trouve au cœur de nombreux débats et controverses : fragmentation sociale et territoriale, gouvernance des ensembles urbains, intégration des diverses populations, construction des identités personnelles et collectives, aménagement d’une ville durable…


Tous ces points sont d’autant plus cruciaux à analyser qu’ils dépassent le cadre spécifique de la ville : au moment où notre planète bascule dans l’urbain, il est devenu urgent de s’interroger sur les conséquences de cette nouvelle condition humaine, qui peut à bien des égards être comparée à une condition urbaine.


L’esprit de ce traité réside dans la précision avec laquelle chaque auteur présente une dimension incontournable de l’objet ville, les problématiques relevant de disciplines aussi variées que la géographie, la philosophie, l’architecture, l’urbanisme, l’aménagement, l’histoire, les sciences politiques, la sociologie ou la psychosociologie. Pour la première fois, un même ouvrage englobe de façon synthétique toutes ces approches pour comprendre la ville dans son épaisseur historique, matérielle, culturelle, sociale, politique et économique.



Table ronde 1 : La nature de la ville. Avec Paul Arnould, Stéphane Autran, Catherine Bastien-Ventura, Emmanuelle Bonerandi, Emmanuel Boutefeu, Yves Chalas


La nature est de retour dans la ville. Les métaphores alimentaires le disent qui parlent de soif et de faim de nature. Le marketing urbain s’en empare jouant sur les attentes vagues, les demandes plus ou moins formalisées, les besoins exprimés et les envies refoulées. Les politiques se préoccupent des infrastructures et des trames vertes et bleues. Entre la forêt, la friche et la campagne quelle est la nature la plus compatible avec un urbain mondialisé ? Que nous apprennent les végétaux et les animaux sur du vivant qui se refuse à être du simple mobilier urbain ? La nature : superflu ou nécessité dans les projets de ville ? Quelle place pour la biodiversité dans le territoire des villes ? Que signifie en somme faire de l’écologie urbaine aujourd’hui pour les sciences humaines et sociales ?



Table ronde 2 : Théories et analyses de l’organisation spatiale de l’urbain mondialisé. Avec Michel Lussault, Yves Grafmeyer, Vincent Kaufman, Jean-Pierre Lévy, Françoise Moncomble


Les organisations urbaines ont profondément évolué, partout au monde, depuis quelques décennies. La mondialisation de l’urbain, qui va de pair avec l’urbanisation du monde nous a fait sortir de l’ère de la ville industrielle. Comment les sciences sociales tentent-elles de saisir, empiriquement et théoriquement ces nouvelles réalités, les ruptures, les permanences, les généalogies ? Quelles approches des espaces urbains sont-elles aujourd’hui fondées compte tenu des phénomènes majeurs qu’on peut observer, comme l’hyper-mobilité, l’étalement, la ségrégation, la vulnérabilité etc ?



Table ronde 3 : Pratiques et politiques urbaines, les conditions d’existence des dispositifs techniques et spatiaux de l’urbain. Avec Jean-Yves Toussaint, Maurice Blanc, Yankel Fijalkow, Sylvain Petitet, Marion Segaud, Bruno Voisin


Nulle pratique, nulle politique urbaine qui ne requière l’existence de quelques objets fabriqués. Certains de ces objets, les dispositifs techniques et spatiaux de l’urbain constituent l’urbain en espaces habitables, c’est-à-dire accueillant aussi bien la multitude des urbains que la multitude des objets auxquels recourent ces urbains agissant à leur quotidien.


Instruments de l’activité urbaine disponibles dans les environnements urbains, les dispositifs techniques et spatiaux ainsi que les objets qu’ils accueillent, participeraient des comportements individuels et collectifs des urbains. De cette manière l’existence des objets confronterait toujours les politiques, les pratiques et les fabrications autour des usages, c’est-à-dire aussi autour des modalités par lesquelles se règle le comportement de tout individu, usant pour ses buts et son affairement propres de cet immense artefact disponible à tous qu’est l’urbain.


Quelle est la réalité de ce rôle des objets dans l’activité sociale urbaine ? Comment les objets sont-ils abordés par les sciences sociales ? Comment les objets orientent les comportements individuels et collectifs ? Comment dans cette orientation sont-ils techniques et politiques ? Cette consistance des objets posés comme instruments de l’action disponibles dans l’environnement de l’action, est-elle généralisable ? Est-ce un point de vue anthropocentré, limité aux sociétés industrielles ou hyperindustrielles ?


Autour du Traité sur la ville-Mardi 15 décembre 2009-De 9h30 à 18h-Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines-Amphithéâtre-15, parvis René Descartes 69007 LYON-Métro B Debourg

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