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9 janvier 2010

LIEU DE RENCONTRE

jaume_plensa_grand_palais_art_paris_2009_L_1Les bouleversements
de la commande publique


Il y a vingt ans, la commande publique consistait essentiellement en monuments aux morts créés par des artistes dont on se demandait parfois s'ils étaient encore vivants : des lieux où la nation se fabriquait une mémoire, laissant place de temps en temps à quelques coups d'éclat, comme les fameuses colonnes de Daniel Buren. Aujourd'hui, ladite commande consiste aussi bien en broderies, photographies, murmures de voix dans un tramway, créations typographiques, compositions radiophoniques...


Cette vision est certes caricaturale. Mais il n'en demeure pas moins vrai que ce processus de création a considérablement évolué depuis le début des années 1990. Son principe : un acteur public - qu'il s'agisse du ministère de la culture, sous la forme de son opérateur le Centre national des arts plastiques, ou des collectivités territoriales - invite un artiste à réaliser une oeuvre dans l'espace public. Après avoir connu un nouvel essor dans les années 1980 sous l'impulsion de Jack Lang, la commande publique s'est peu à peu modifiée en profondeur dans ses principes et surtout dans ses formes.


Aujourd'hui, c'en est quasiment fini des sculptures de rond-point. La dynamique de la décentralisation y est pour beaucoup, de nombreuses collectivités locales étant entrées dans la danse, notamment dans le cadre de grands chantiers comme les tramways ou les métros. Strasbourg, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Nice ont fait appel à d'importants plasticiens français ou internationaux, de Valérie Mréjen à Jaume Plensa, pour donner une autre forme de vie aux centres urbains.


Les bouleversements de la commande publique-Emmanuelle Lequeux-Le Monde-08.01.10-Lire la suite...


Photo, Jaume Plensa, Grand Palais, ©2009

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