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leblogdelaville
7 août 2010

ELISABETH PELEGRIN-GENEL


Les limites de Paris-Plage


A travers l'exemple de Paris-Plage, l'urbaniste Elisabeth Pélegrin-Genel décrypte comment l'organisation de l'espace influe sur nos comportements et nos actes.


Si  Paris Plage est devenu depuis 2002 un rendez-vous attendu chaque été par les Parisiens, ce concept de divertissement ne doit pas, selon l’urbaniste Elisabeth Pélegrin-Genel, faire oublier l’urgence d’une réflexion sur la politique de la ville. Dans son livre Des souris dans un labyrinthe, l’urbaniste décrypte comment l’organisation de l’espace dans les magasins, les villes ou les parcs d’attractions nous incite à nous étourdir en vendant des histoires, consommer, ou reproduire des comportements prévus par le marketing.


Elisabeth Pélegrin-Genel consacre un chapitre à Paris Plage en citant Bruce Bégout. Le philosophe évoque la manifestation comme un univers de pacotilles aseptisé et simplifié. Moins critique, l’urbaniste regrette toutefois que Paris Plage n’offre que des références estivales et de vacances dans l’aménagement de la ville.


Les limites de Paris-Plage-Cédric Cousseau-30/07/10-Nouvelobs-Lire la suite...

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Commentaires
D
Je trouve qu’Elisabeth Pelegrin-Genel a raison quand elle dit que l’on pense la ville à partir des vacances et des loisirs, « la civilisation des loisirs « de Dumazedier tant annoncée est bien là… ! Seulement voilà, il s’agit aussi d’inscrire les « nouvelles mobilités « de plus en plus complexes (augmentation des temps de déplacement) dans une ville qui s'annonce de plus en plus dense et prisée.<br /> <br /> Si ces évènements (Paris Plage, Summer streets etc..) restent des réponses à une demande (?) qui s’inscrit dans une continuité : le « Paris Plage « de Fottorino nous rappelle que ces pratiques ont toujours existées par le passé, les parisiens d’alors « s’octroyaient » leur ville pour la transformer en station balnéaire en « bravant l’interdiction »..<br /> <br /> Pour faire face à la densité, voire à la pauvreté (se déplacer pour aller travailler de plus en plus loin): quelle portée réelle ces actions ont sur les comportements de mobilité quotidienne ? Pourquoi n'ont t-elles n’ont pas servies à élaborer des dispositions plus durables ? Peut-on peut dire aussi qu’elles sont « contenues » voire "convenues" : un espace, un temps réservé et pas un autre ? Que cherche t-on ? Loisirs, divertissements, plaisirs éphémères ? Dépêchons-nous de déplacer le problème pour se déplacer au mieux et au plus vite !
I
Pardon, lien vers la page où je commente le projet de réaménagement des berges parisiennes
I
Par ailleurs, la mairie refait l'histoire. J'ai trouvé sur le stand du pavillon de l'Arsenal un ouvrage intitulé "Paris-plages, de 1900 à aujourd'hui", éd. Hoëbeke, auteur Eric Fortorino. Ce sont des photos des lieux, de 1900 à 1994, et de 2003 à 2010 ...<br /> En clair, on fait l'impasse sur la période (sans doute sur le point d'être révolue) des dimanches sans autos, qui aurait pu et dû servir d'expérimentation pour de "nouvelles mobilités" ...
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