COMMUNICATION ET CORPOREITE

La communication sensible dans le monde urbain. Corporéité et perception de l'intime

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Marielle Toulze soutient sa thèse à l'université Michel de Montaigne Bordeaux 3

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Directeur de thèse : Patrick Baudry ; Jury : Patrick Baudry, Professeur Université Bordeaux 3 ; Serge Chaumier, Professeur Université de Bourgogne ; Thierry Paquot, Professeur Université Paris 12 ; Alain Mons, Professeur Université Bordeaux 3  

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RÉSUME DE THÈSE par Marielle Toulze  

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Nos sociétés contemporaines connaissent des profondes mutations, liées, d’une part, à l’omniprésence des TIC ; et d’autre part, à l’hyper-proximité des corps dans la ville qui génère ce que nous nommons de l’érotique : cette dimension qui déborde de l’érotisme. Notre rapport au monde s’en trouve ainsi bouleversé. La mise en image – érotique – du monde urbain affecte la constitution même des lieux et notre perçu intime de l’autre.       

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Mais l’enjeu ne consiste pas seulement à interroger les modalités de ces changements qui sont à l’ouvrage dans l’espace social mais les perceptions elles-mêmes. En effet, celles-ci sont aujourd’hui à redéfinir ou tout du moins à questionner, sous l’angle de l’intime urbain. Les turbulences qui affectent nos perceptions génèrent des distorsions dans notre rapport au réel et à l’autre.  

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Les modalités de ces perturbations peuvent être de l’ordre d’une collision, d’un clash ou encore du troublant. La force, l’impact et parfois même la violence de ces turbulences nécessitent pour l’individu d’inventer des dé-liaisons, voire même de dé-lire son rapport au monde. Il ne s’agit pas de considérer ces a-perceptions comme des tentatives d’échapper au réel, à l’image d’un repli dans une bulle imaginaire, mais plutôt comme l’exploration créative de nouveaux agencements au réel et à l’autre.  

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Il s’agit de repérer comment se mettent en place ces nouvelles configurations communicationnelles dans des spatialités urbaines telles que les transports en commun, l’habitat. Ce sont ces dispositifs de mises en communication de l’ordre du sensible que nous nous proposons d’interroger dans le cadre de cette recherche.

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RÉSUMÉ PLUS LONG-PDF

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SOUTENANCE DE THÈSE LA COMMUNICATION SENSIBLE DANS LE MONDE URBAIN VENDREDI 22 OCTOBRE 2010 A 14H A LA MAISON D'ACCUEIL DES ÉTUDIANTS SALLE DES THÈSES BORDEAUX

Comments

[Didier]

Ce sujet de thèse est bien pertinent. L'érotisme urbain a toujours existé. Le marché hebdmadaire ou quotidien est un lieu de proximité érotique.
L'église en est un autre. Le commerce qui s'exerce dans l'église est plus lié aux commerces des fantasmes de nos esprits, régulés de façon religieuse par nos éducations respectives en ce lieu dit "saint" d'air et de pierre. Le chant choral des Moniales dont les voies très travaillées montent au ciel et nous portent à un recueillement érotique mais religieux toutefois, assez retenu par un environnement d'objets, de scultures, de vitraux, de lumières diffuses par ds ouvertures calculées avec la rotation du soleil autour de cette gigantesque maison de Dieu, à tous, et dont l'entrée se franchit avec liberté tout au long de la journée.
Ces mêmes églises entrent pour quelques unes d'entrent elles dans le champs temporel d'une mutation.
En effet, la vie paroissiale qui s'y vivait va se transformer peu à peu en une nouvelle vie dite "culturelle".
Cette vie paroissiale qui s'effiloche qui cèdera toute la place à une vie culturelle semble être une alternative. Il serait plus judicieux devoir penser que la vie paroissiale soit amenée à un renouveau plus vivant en même temps que se produirait une gestation culturelle plus vivante également en ce lieu. L'église donc, toutes les églises seraient dans cette perspective amenées à faire vivre sous leurs vaisseau d'air et de pierre construits à l'envers: une vie paroissiale et une vie culturelle les plus concomittantes qu'il soit possible d'imaginer.
La bande son des églises renouvelée par le chant choral des Moniales est un prélude à cette finalité.
Voir et écouter les Moniales lorsquel'on entre dans une église est un apaisement sans cesse renouvelé.
Ici les marchands du temple ne sont pas habilités à exercer leur commerce !
Il est à noter toutefois que ces mêmes marchands du temple, depuis la nuit des temps aiment à s'agglutiner autour des maisons de Dieu qui génèrent un fructus favorisant leurs commerces souvent érotique.
L'érotisme du Diable et celui de Dieu sont toujours restés voisins depuis la nuit des temps.
Ils se nourrissent l'un l'autre, favorablement.

DS