VIOLENCES URBAINES

6 novembre 2010

Les raisOns de la cOlère

Documentaire co-écrit par Samuel Luret et Alain Bertho, réalisé par Samuel Luret (France, 2010, 52mn). Coproduction : ARTE France, Morgane Production

Fureur de la jeunesse, colère des exclus… : il souffle sur la planète un vent de révolte inédit par son ampleur. Enquête en Grèce, au Danemark et en Chine.

Des pierres volent ; des grenades lacrymogènes fusent ; des silhouettes juvéniles et encapuchonnées défient l’uniforme, parfois au péril de leur vie. Sur tous les continents, la jeunesse est aujourd’hui en première ligne pour porter la contestation et faire entendre sa voix.

La dernière décennie a ainsi connu plus de désordres civils que les années 1960. Pour la seule année 2009, plus de cinq cent vingt-quatre émeutes ont été répertoriées dans le monde, dont près d’un tiers pour la seule Europe.

Les auteurs de ce documentaire se sont intéressés à plusieurs mouvements de révolte : celui qui a embrasé la Grèce en 2008, celui qui a mis à feu Copenhague en 2007 et celui qui, en 2010, a secoué Suzhou et Shenzhen, en Chine, au cœur de l’usine du monde. Les étudiants, marginaux militants altermondialistes ou ouvriers qu’ils ont rencontrés, exposent leur combat, leurs attentes et leurs réflexions sur ce monde qu’ils appellent à changer.

Des témoignages complétés par les interventions de l’anthropologue français Alain Bertho et du philosophe Toni Negri

SUR ARTE LES RAISONS DE LA COLÈRE THEMA VIOLENCES URBAINES MARDI 9 NOVEMBRE 2010 A 23H30

A RETROUVER AUSSI SUR ANTHROPOLOGIE DU PRÉSENT : LE SITE D'ALAIN BERTHO

Posté par Depuismacabane à 17:51 - Commentaires […] - Permalien [#]

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METRO BOULOT DODO

ROBIN LEDUC

Commentaires

Sanz

06/11/2010 21:09

La hiérarchie triangulaire, pointe en haut, avec le grand chef du monde , qui commande et empoche la grosse part du gâteau ne se meure pas encore. Une hiérarchie triangulaire, pointe en bas, se développe à la Contemporaine depuis 35 ans, ici à Nantes. Il se pourrait qu'elle soit appelée à mettre la clef sous la porte...la conjoncture aidant avec ses difficultés z'économiques. La Contemporaine à Nantes est une imprimerie. Cette scop, menée depuis son premier jour par un idéal utopique a connu pendant 28 ans des résultats de gestion particulièrement élogieux. Le marché se prêtait favorablement à ces résultats, de 1975 à 2003. Depuis 7 ans cette scop d'imprimerie perd de l'argent. Cette hémorragie de valeur ajoutée pose question de façon cruciale. Le dilemme est le suivant: faire durer une utopie comme celle citée ci-dessus n'est pas recevable... En revanche des gens comme Martin Bouygues qui fricote à qui mieux mieux avec le pouvoir s'en sort fort bien...ce Martin est spectral, en revanche il n'est ni coopératif, ni social, et s'en sort très bien pour lui-même essentiellement. Une petite scop de 23 associés, comme la Contemporaine de Nantes dispose d'une légitimité, d'un regard social, d'une perception sociale de la ville de Nantes, de toute la ville de Nantes. Cette ville de Nantes connue pour ses combats et ses luttes ouvrière fait peau neuve aujourdhui avec un éléphant qui trompe énormément, et des machines de l'île qui marchent toutes...seules. Accompagner les mutations de ce 21 ème siècle naissant qui nous passent sur la tête par force 9 n'est pas chose facile, il faut le reconnaître. Je dois souligner que les mutations des années 80 ont été fort bien maîtrisées par des formations dont la plupart étaient intramuros et en prod. C'est pas facile pour une entreprise coopérative qui veut donner le meilleur à l'homme de s'en sortir, aujourdhui, avec des résultats permettant de perdurer. La jeunesse s'ennivre le samedi soir, donne des coups de pieds dans les poubelles lorsque les services de répurgation manifestent leurs mouvements sociaux 10 à 13 jours durant. La république doit: éduquer, former, installer un climat de travail ludique et non autoritaire. Elle doit mettre un terme aux sanctions. Ceci ne peut être fait que par des gens d'engagement. Les petits chefs de merde, ces petits gradés à la mords moi le noeud sont éculés. En France le problème n'est pas que nous soyons fainéant, nous sommes au tableau d'honneur de l'intelligence. Les chinois nous lisent énormément, ils sont courageux solitaires. Tout pour moi et si je m'en sort et toi pas: c'est tant pis pour toi. La solidarité chez les chinois, les asiatiques et les blacks c'est très moyen. Ce n'est pas simple d'être simple. Notre vaste monde se tient par la queue, celle du sexe. Il lui est plus difficile de se tenir par la main. Elle est bien jolie et prometteuse la chanson "si tous les gars du monde ". Une scop tente de rendre cette chanson " socialement furieuse"... C'est un monde à refaire ! Le capitalisme a la peau tenace. Il n'est pas responsable de tous les maux qui nous accablent. Les "zélu": les gens n'y croient plus... Bien le bonjour chez vous et chauffe Marcel !