MARIE BOVO
18h50, Bab-el-Louk, 2007 © Marie Bovo. Courtesy the artist and kamel mennour, ParisMarie Bovo
Marie Bovo
Marie Bovo présente trois séries récentes, qui accordent une large place à l'architecture
Dans la série Bab-el-Louk (2006), elle braque son objectif vers les maisons en contrebas du Caire, dont on ne perçoit que les toits-terrasses. Ce n'est pas encore dehors et pourtant ce n'est plus la stricte intimité de la maison. Ce sont des espaces intermédiaires, des intercesseurs entre les diverses dimensions de la ville. Les Cours intérieures (2008) réalisées dans un quartier populaire de Marseille sont aussi des espaces intermédiaires entre la rue et la maison.
Mais, cette fois-ci, l'objectif est dirigé vers le
haut, à la verticale. Selon un protocole de prise de vue similaire, la
dernière série Grisailles (2010) est réalisée sous des porches
d'immeubles. Ce sont des plafonds écaillés qui témoignent de l'histoire
des lieux : des habitats pour lesquels l'artiste évoque une forme de
résistance pasolinienne à l'espace bourgeois.
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