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leblogdelaville
12 février 2013

A BULLET PARK : QUI ENFONCERA LE CLOU ?

Les lumieres de bullet park
John Cheever
Ed Serpent à plumes, 2003, Folio 2009, 1969 pour la première édition...


John_Cheever_Bullet_Park_02À Ballet Park, l'une des banlieues aisées où John Cheever aime à situer ses intrigues, vit la famille Naines, qui semble incarner le rêve américain. Et pourtant... le jeune Tony ressent une tristesse qui le cloue au lit, sa mère semble irrémédiablement détachée des réalités de l'existence, et Mailles éprouve une telle phobie des trains qu'il doit absorber des tranquillisants pour se rendre au bureau. S'installe à Ballet Park un certain Paul Hammer, profondément inadapté, qui s'est enfin trouvé une raison de vivre : crucifier le rêve américain et son incarnation dans l'homme d'affaires. Le marteau et le clou étant irrémédiablement destinés à se rencontrer, c'est au sein de la famille Mailles qu'il trouvera sa victime...


9782842614256_1_75Les Lumières de Ballet Park est un texte tout à la fois sombre et irrésistiblement drôle, un roman « existentialiste » avant l'heure, qui traite de la dislocation morale de la seconde moitié du XXe siècle, mais également de la fêlure des valeurs et croyances américaines. 


John_Cheever_Les_lumieres_de_Bullet_ParkJohn William Cheever (1912-1982), né à Quincy dans le Massachusetts. Il était surnommé le Tchekhov des faubourgs (the Chekhov of the suburbs) pour son attachement à décrire la vie des Américains de banlieue et à en extraire toutes les failles et les contradictions. Il a écrit 5 romans et plus de 200 nouvelles. Alors que Steinbeck écrivait sur la classe ouvrière et Fitzgerald sur la bourgeoisie, Cheever, lui, choisit une voie différente. Ses personnages, torturés, éprouvent une mélancolie violente par rapport au nouveau mode de vie américain.


Une adaptation théâtrale du texte de John Cheever par le collectif les Possédés encore en tournée à Nantes et à Bayonne


PHOTO_1_Bullet_Park_Mario_Del_Curto_99fa2Animateur du collectif Les possédés, Rodolphe Dana porte à la scène les Lumières de Bullet Park, roman de John Cheever publié en 1969, qui plonge dans les névroses de l’Amérique banlieusarde des années 60, via le quotidien de la famille Nailes (dont le fils va mal) et de leur voisin Paul Hammer, en mission secrète contre le rêve américain. Précise et caustique, l’écriture de John Cheever est bien relayée sur la scène du théâtre de la Bastille. Humour et folie douce sont livrés sans fioritures, entre Frigos qui débordent et bouteilles d’alcool. Efficace. LBERATION


Le vert saute aux yeux. Celui du gazon en plastique qui délimite l'aire de jeu, symbole de l'idéal américain du pavillon de banlieue selon l'écrivain John Cheever : la pelouse que l'homme - une fois revenu de son travail dans la grande ville, en l'occurrence New York - s'empresse d'entretenir comme la marque patente de son bonheur. Semés sur ce tapis de sol qui tient aussi du ring, des réfrigérateurs de tout style parachèvent la carte postale. Car l'électroménager est l'autre ambition de tout foyer comme il faut. TELERAMA




CALENDRIER DES REPRESENTATIONS


du 11 au 13 mars : Le Grand T à Nantes
du 22 au 23 mai : Scène nationale de Bayonne Sud Aquitain


A RETROUVER SUR MADE IN PRODUCTION

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