La ville en jaune
Saint-Etienne voit la ville en jaune
Saint-Etienne est en chantier, pas seulement
en surface, mais aussi sur les façades des immeubles du centre-ville.
Celles-ci se colorent en jaune, au fil des travaux de ravalement, à
partir d'un plan couleurs pensé par Bernard Martelet, qui conçoit son
intervention comme celle d'un plasticien sur une « grande fresque
urbaine ». Il s'agit, pour le coloriste parisien, d'« affirmer
l'identité d'une ville moderne », de dépoussiérer l'image de la cité
assombrie par un enchevêtrement de rues étroites. A cette perception,
il en préfère celle, plus poétique, d'une « ville qui circule tel un
fleuve entre des collines ».
Les Stéphanois se sont mis au jaune en juin 2005
"Lors de « la journée monochrome », une initiative de
Joël Hubaut, personnage à part entière de l’art contemporain, qui a
convaincu la population d’adhérer à son expérience.
Le temps d’une
journée, Saint-Étienne fut envahit par la couleur jaune. Parterres de
fleurs jaunes sur les marches de l’hôtel de ville, ballons jaunes,
bannières jaunes sur les barrières de la ville, décorations jaunes des
commerçants, touches de peinture jaunes disséminées en des endroits
épars, mais surtout... vestes et tee-shirts jaunes, casquettes jaunes
et rubans jaunes décorent les habits de nombreux habitants...
Nous noterons aussi la photo-montage emblématique de Ghyslain Bertholon, une taupe qui parvient à sortir la tête des crassiers..."