Villes et obésité
L'architecture
de nos villes encourage l'obésité
L'architecture
de nos villes encourage l'obésité parce qu'elle minimise l'activité
physique de leurs habitants, soutient Avi Friedman, professeur en
architecture de l'Université McGill. (CANADA)
Avi Friedman était l'invité du 18e colloque annuel de
la Fondation Rues principales, qui avait choisi pour thème l'activité
physique et la santé. Le professeur Friedman est à l'origine du concept
de maison évolutive, mais il s'intéresse depuis longtemps à l'impact de
l'urbanisme sur la santé des gens.
Il rappelle qu'au Québec, 65 % de la population habite dans l'une ou
l'autre banlieue. « On a fait tout ce qu'il fallait pour faciliter
l'utilisation de l'auto pour entrer et sortir de la ville, et on marche
juste ce qu'il faut pour se rendre jusqu'à la voiture. On ne veut plus
marcher, mais la fin de semaine on prend son VUS pour aller faire du
tapis roulant au gym. Si les gens le pouvaient, ils gareraient l'auto
juste en avant de la caissière quand ils vont au magasin. »
Une réflexion qui ne se veut pas venant que d'outre Atlantique, mais qui commence à toucher notre vieille Europe.
03/10/2005 /
Batiweb.com