Perception des limites

De jour,
le tram des maréchaux et les portes

De jour la perception est plus complexe : certes le ruban du tram crée une continuité de ceinture mais les voies radiales et les interconnexions avec les lignes de transport en commun (métro, bus, RER, futur tram T2 arrivant porte de Versailles) prennent toute leur importance.
Les anciennes portes ménagées dans l’enceinte bastillonnée de Thiers, là où se croisent réseau radial et réseau concentrique, sont maintenant reliées par le tram et deviennent de véritables places urbaines, à l’instar des portes des enceintes antérieures (place de la Concorde, de l’Etoile, Pigalle etc.). L’exploration des différents lieux permet de mettre en lumière le parti-pris d'insertion urbaine du tram voulu par Antoine Grumbach, urbaniste.
Mais les réelles entrées de ville, restent, elles, repoussées au périphérique, encore véritable ceinture-frontière et lieux des grands enjeux urbains. On peut ainsi prendre le tram qui nous fait découvrir un tout nouveau paysage sur les maréchaux, et en sortir de temps en temps pour aller à la découverte des divers paysages qui ont pris forme aux limites, là où l’on franchit les frontières entre Paris et la banlieue sud. Ces espaces ont-ils été transformés par l’arrivée du tram, comme souhaité? Quelle mutation connaît l'interface Paris-banlieue ?
Une des haltes prévue pour sa richesse architecturale et paysagère: traversée Parc de Montsouris / Cité universitaire /Gentilly-Arcueil avec retour via la poterne des Peupliers. L’exploration de cet interface permet d'identifier certains des principes ayant présidé au réaménagement de l'ancienne zone des fortifs tout en éprouvant physiquement ces différents seuils.

Cité de l'architecture et du patrimoine
Association promenades urbaines
Samedi 12 Mai 2007
11H00 - 19H00
promenadesurbaines@yahoo.fr