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leblogdelaville
12 août 2008

S'améliorer

couvertureLa prodigieuse révolution du corps
par Isabelle Quéval Philosophe

 Le corps n'est plus subi, il est créé, libéré des aléas de la nature.La philosophe analyse ce bouleversement et ses conséquences sur nos vies. Exalté et tyrannisé à la fois, le corps est devenu une obsession contemporaine. Avant, le corps était mortel. Qu'il soit l'enveloppe d'une âme immortelle ne changeait rien à l'affaire : un corps, c'était ce qui nous était donné une fois pour toutes et nous rappelait l'inévitable dépérissement de la vie et la finitude humaine. Et nous n'y pouvions rien. En quelques décennies, à mesure que progressaient à la fois l'individualisme et la médecine, le corps est devenu le tout de notre existence et de notre identité. Il nous appartient aujourd'hui de l'entretenir, le soigner, le sculpter, l'améliorer, avec la santé éternelle en guise de fins dernières de l'homme. C'est d'abord dans le sport que la philosophe Isabelle Quéval, elle-même ancienne joueuse de tennis de haut niveau, avait analysé cet idéal d'accomplissement de soi (S'accomplir ou se dépasser, essai sur le sport contemporain, éd. Gallimard, 2004). Dans son nouvel essai, Le Corps aujourd'hui, elle observe la prodigieuse révolution que nous sommes en train de vivre : substituer au hasard de la nature et au corps subi la maîtrise enivrante et culpabilisante d'un corps choisi. Catherine Portevin-7 Août 2OO8-Télérama n° 3056-N°double-Lire la suite...
Un entretien en introduction d'un TELERAMA EXPLORE LE CORPS

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