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leblogdelaville
21 décembre 2009

COMMUNICATION AFFECTIVE

Le capitalisme : une culture de la
communication affective
 
avec Fabienne MARTIN-JUCHAT
 


Je consomme, je ressens des émotions fortes, je me sens vivant. C’est le slogan du nouvel esprit du capitalisme. Dans une logique de quête permanente de valeur ajoutée, aujourd’hui, il ne s’agit non plus seulement de consommer, mais aussi de se sentir exister et vivant en se promenant avec un Iphone, un Eastpak ou des Puma. La valeur ajoutée émerge de rituels où le consommateur, par le biais de produits, va ressentir des émotions fortes qui lui donneront le sentiment d’exister. Les marques ont pour objectif de conformer nos pratiques. La codification n’est plus simplement symbolique, elle est physique.


En effet, la valeur économique ne peut plus être pensée en dehors de la valeur esthétique. Les affects ressentis par les citoyens sont affaire de société marchande et de rapports de pouvoir. Les jugements esthétiques reposent sur des affects construits par injonction normative et les médias ont ici un rôle prédominant dans leur rôle de transmission de ces derniers. Éprouver les corps pour marquer les esprits caractérise les objectifs du marketing du XXIème siècle.


Fabienne Martin-Juchat est professeure des Universités en Sciences de l’Information et de la Communication-Université de Grenoble 3 – UFR Sciences de la Communication – Institut de la Communication et des Médias 


Rencontres-débats-Tonneau de Diogène-Mercredi 10 février 2009-6 place Notre Dame, 38000 Grenoble - Libre accès-Tram B : arrêt Notre Dame

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Commentaires
H
"...mais aussi de se sentir exister et vivant en se promenant avec un Iphone, un Eastpak ou des Puma. La valeur ajoutée émerge de rituels où le consommateur,..."<br /> Le kaléidoscope de la dimennsion publicitaire très bien maitrisé par le système nous donne l'illusion du "moderne" les fondamentaux de l'humain, bien que n'étant pas invariants, s'inscrivent dans une temporalité plus lente que les générations qui "défilent" dans des processus de "modes" répétitives illusoires, c'est le perpétuel bal des illusionistes, que vaut "la valeur ajoutée" d'un moteur esthétique face à une consommation d'objets inutiles à l'obsolescence mortifère pour l'environnement. Les jeunesses "occidentales" ont moins de chance de survie dans un monde tribalisé sur le mode taliban. Il suffit d'entendre les handicapés de l'Eurostar bloqués sous le tunnel pleurer sur leurs intolérables conditions de survie... combien de temps peuvent survivre dans un quelconque camps de réfugiés de tous types à travers la planète...Je ne donne pas cher de leur peaux... et espère que leur I quelque chose leur sera d'un grand secours le moment venu. La moindre grève ils se ressentent "otages".. les pauvres chéris...<br /> Nous sommes en pleine surenchères de foutaises.
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