LA HIGH LINE
©Joel Sternfeld: Track Crossing, April 2000
La High Line
jardins suspendus de New York
La hauteur est à New York ce que la moiteur est à Venise : une condition nécessaire devenue la condition de son romantisme, écrit Adam Gopnik dans son essai publié dans Walking the High Line, du photographe coloriste américain Joel Sternfeld (Steidl, 2002). Ce beau livre est consacré à la ligne de chemin de fer suspendue qui serpente entre les entrepôts et les lofts dans le bas du côté ouest de la ville de New York et qui a été transformée, entre 2006 et 2009, en promenade publique. Le 29 juillet, le conseil municipal de New York a approuvé l'acquisition du dernier tronçon de la ligne, pas encore réhabilité.
Construite à partir de 1929, entre la XXe Avenue et la rivière Hudson, et ouverte en 1934, la High Line permettait aux trains de marchandises de desservir les premiers étages des entrepôts de brique, entre Gansevoort Street et la 34e Rue, soit une vingtaine de blocks. Conçue afin de remédier aux inconvénients des voies ferrées tracées à même la rue depuis 1847, elle réduisait les embouteillages et aussi les accidents causés par les chocs entre locomotives, carrioles, passants et automobiles. Il n'était pas rare de voir ce qu'on nommait les West Side Cowboys précéder à cheval les convois afin d'éviter ces accidents, qui ont donné à la XXe Avenue son surnom, Death Avenue.
La High Line, jardins suspendus de New York-Le Monde-16.08.10-Lire la suite...
Walking the High Line :: Music by Freelance Whales