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leblogdelaville
31 août 2010

BIOVILLE

une500La ville-nature


En ville, comment concilier développement économique, urbanisme, nature et gestion raisonnée ? L’avenir des villes sera-t-il vert ? Ces questions, et beaucoup d’autres, sont abordées dans ce nouveau sagascience



1/Le retour du sauvage. Biodiversité ? Dans l’inconscient collectif, le mot évoque plus la luxuriante forêt tropicale que la flore des pieds d’arbres des boulevards de nos villes.


Cultiver à l'orée des villes. Pauvres agriculteurs! Face à la ville qui gagne du terrain, leur métier est soumis à des contraintes croissantes, notamment logistiques, du fait de la présence des axes de circulation encombrés que peuvent difficilement emprunter tracteurs et matériel agricole.


Survivre dans la jungle urbaine. Comprendre comment les espèces colonisent la ville et s’adaptent à l’écosystème urbain est l’un des objectifs de l’écologie urbaine.


Vague verte sur les espaces verts. De Rennes à Strasbourg, de Lille à Marseille, les gestionnaires d’espaces verts ne jurent plus que par la gestion différenciée.


Bye les îles, bonjour la ville! Symbole de vacances à la plage, les goélands sont aussi devenus synonymes de nuisances urbaines.



2/Bâtir avec la nature : L’érosion de la biodiversité a quatre causes principales : l’artificialisation des sols, la surexploitation des ressources naturelles, le changement climatique et l’introduction d’espèces invasives.


Bon calcul pour verdir les villes. A Paris, chaque habitant dispose, en moyenne, de 5,8 m2 d’espaces verts. Avec les bois de Boulogne et de Vincennes, cette surface passe à 14,4 m2 . C’est beaucoup moins qu’à Rome, 321 m2 par habitant, Madrid, 68 m2 , ou Amsterdam, 36 m2 .


Quand les toits fleurissent. Un parterre de plantes, c’est plus plaisant à regarder que de la toile bitumée ou du gravier.


L’architecture végétale. L’utilisation du végétal est comme un fil rouge dans l’œuvre d’Edouard François.  


Biosourcé n'est pas toujours bio. Des yourtes en laine de yak aux huttes de torchis, et jusqu’aux constructions les plus modernes, les matériaux d’origine naturelle ont toujours été présents dans l’univers du bâtiment.



3/Repenser la ville. La création d’espaces verts urbains par simple souci d’esthétique ou d’hygiénisme est dépassée.


Ecoquartiers, mode d’emploi.  Souvent présentés comme la solution pour des villes durables, les écoquartiers ne répondent pas à une définition précise.


La ville maillée en vert et bleu. En France, le récent Grenelle Environnement a placé la construction de trames vertes urbaines parmi ses priorités. Objectif : lutter contre l’érosion de la biodiversité engendrée par l’expansion des zones urbaines qui fragmentent les espaces naturels.


Idées reçues sur la densité. Contre l’étalement des villes qui dévore les zones naturelles et les terres agricoles, contre le développement de l’habitat individuel gros consommateur d’espace, contre l’augmentation de la circulation automobile qui en résulte, un seul remède : il faut densifier la ville.


Imaginer la ville verte du futur. Une ville nénuphar (Lilypad), à demi immergée, voyageant en flottant au gré des flots, qui hébergerait les réfugiés climatiques ; un gratte-ciel de 600 m de haut (Dragonfly), trônant au cœur de Manhattan, qui accueillerait bureaux, logements, et unités de production agricoles ; un bâtiment dépolluant (Anti-Smog), implanté au cœur de Paris…



4/Une alliée naturelle.On prévoit, d’ici 2050, une dégradation accrue de la plupart des services que les hommes tirent des écosystèmes.


L’abeille sentinelle.Un des services majeurs rendus par les abeilles est bien sûr la pollinisation. Mais certaines espèces peuvent aussi servir d’indicateurs de la diversité végétale en ville, et de la contamination de l’environnement urbain par certains polluants.


Des vers de terre pour épurer l’eau. En 2004 dans l’Hérault, la commune de Combaillaux s’est dotée d’une station d’épuration d’un genre nouveau.


La zone Libellule. Depuis août 2009, un dispositif innovant complète le traitement des eaux usées à la sortie de la station d’épuration de Saint-Just dans l’Hérault. Baptisé Zone Libellule (pour zone LIberté Biologique Et de LUtte contre les poLluants Emergents)


Purifier et rafraîchir l'air. Capter les particules fines nocives pour la santé émises par les pots d’échappement. Une opération que parviennent à effectuer certains végétaux, et notamment des conifères.



5/Bien-être urbain. De plus en plus de travaux scientifiques l’attestent : la biodiversité améliore le bien-être moral et physique des citadins


Renaissance d'un cours d’eau. Au printemps 2003, le maire de Séoul donnait le top départ d’un chantier pharaonique : la restauration du cours d’eau Cheonggyecheon totalement enfoui sous des infrastructures routières en plein cœur de la capitale sud-coréenne depuis plus de 25 ans.


Les jardins collectifs urbains. Les jardins collectifs en milieu urbain ne sont pas nouveaux. Leur apparition date des années 1970 sous le nom de community gardens aux Etats-Unis et au Canada. A New-York, on en compte aujourd’hui près de 600 !


La face cachée de la biodiversité. La biodiversité présente bien des vertus pour les citadins. Toutefois, plusieurs espèces évoluant en milieu urbain peuvent nuire à la santé humaine..


Un anti-stress naturel. La présence de nature en milieu urbain joue-t-elle sur la santé des citadins? Une question sur laquelle se penchent les scientifiques depuis plusieurs années.


LA VILLE NATURE ANIMATION A VISIONNER SUR LE SITE DU CNRS DANS LE CADRE DE L'ANNÉE SUR LA BIODIVERSITÉ


CNRS    sagascience LES TEXTES IN EXTENSO SONT SUR LEPLAN DU SITE


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