BIOVILLE
En ville, comment concilier développement économique, urbanisme, nature et gestion raisonnée ? L’avenir des villes sera-t-il vert ? Ces questions, et beaucoup d’autres, sont abordées dans ce nouveau sagascience
1/Le retour du sauvage. Biodiversité ? Dans l’inconscient
collectif, le mot évoque plus la luxuriante forêt tropicale que la flore des
pieds d’arbres des boulevards de nos villes.
Cultiver à l'orée des villes. Pauvres agriculteurs! Face à
la ville qui gagne du terrain, leur métier est soumis à des contraintes
croissantes, notamment logistiques, du fait de la présence des axes de
circulation encombrés que peuvent difficilement emprunter tracteurs et matériel
agricole.
Survivre dans la jungle urbaine. Comprendre comment les
espèces colonisent la ville et s’adaptent à l’écosystème urbain est l’un des
objectifs de l’écologie urbaine.
Vague verte sur les espaces verts. De Rennes à Strasbourg,
de Lille à Marseille, les gestionnaires d’espaces verts ne jurent plus que par
la gestion différenciée.
Bye les îles, bonjour la ville! Symbole de vacances à la
plage, les goélands sont aussi devenus synonymes de nuisances urbaines.
2/Bâtir avec la nature : L’érosion de la biodiversité a
quatre causes principales : l’artificialisation des sols, la surexploitation
des ressources naturelles, le changement climatique et l’introduction d’espèces
invasives.
Bon calcul pour verdir les villes. A Paris, chaque habitant dispose, en moyenne, de 5,8 m2 d’espaces verts. Avec les bois de Boulogne et de Vincennes, cette surface passe à 14,4 m2 . C’est beaucoup moins qu’à Rome, 321 m2 par habitant, Madrid, 68 m2 , ou Amsterdam, 36 m2 .
Quand les toits fleurissent. Un parterre de plantes, c’est
plus plaisant à regarder que de la toile bitumée ou du gravier.
L’architecture végétale. L’utilisation du végétal est comme
un fil rouge dans l’œuvre d’Edouard François.
Biosourcé n'est pas toujours bio. Des yourtes en laine de
yak aux huttes de torchis, et jusqu’aux constructions les plus modernes, les
matériaux d’origine naturelle ont toujours été présents dans l’univers du
bâtiment.
3/Repenser la ville. La création d’espaces verts urbains par
simple souci d’esthétique ou d’hygiénisme est dépassée.
Ecoquartiers, mode d’emploi. Souvent présentés comme la
solution pour des villes durables, les écoquartiers ne répondent pas à une
définition précise.
La ville maillée en vert et bleu. En France, le récent
Grenelle Environnement a placé la construction de trames vertes urbaines parmi
ses priorités. Objectif : lutter contre l’érosion de la biodiversité engendrée
par l’expansion des zones urbaines qui fragmentent les espaces naturels.
Idées reçues sur la densité. Contre l’étalement des villes
qui dévore les zones naturelles et les terres agricoles, contre le
développement de l’habitat individuel gros consommateur d’espace, contre
l’augmentation de la circulation automobile qui en résulte, un seul remède : il
faut densifier la ville.
Imaginer la ville verte du futur. Une ville nénuphar
(Lilypad), à demi immergée, voyageant en flottant au gré des flots, qui
hébergerait les réfugiés climatiques ; un gratte-ciel de 600 m
4/Une alliée naturelle.On prévoit, d’ici 2050, une
dégradation accrue de la plupart des services que les hommes tirent des
écosystèmes.
L’abeille sentinelle.Un des services majeurs rendus par les
abeilles est bien sûr la pollinisation. Mais certaines espèces peuvent aussi
servir d’indicateurs de la diversité végétale en ville, et de la contamination
de l’environnement urbain par certains polluants.
Des vers de terre pour épurer l’eau. En 2004 dans l’Hérault,
la commune de Combaillaux s’est dotée d’une station d’épuration d’un genre
nouveau.
La zone Libellule. Depuis août 2009, un dispositif innovant
complète le traitement des eaux usées à la sortie de la station d’épuration de
Saint-Just dans l’Hérault. Baptisé Zone Libellule (pour zone LIberté
Biologique Et de LUtte contre les poLluants Emergents)
Purifier et rafraîchir l'air. Capter les particules fines
nocives pour la santé émises par les pots d’échappement. Une opération que
parviennent à effectuer certains végétaux, et notamment des conifères.
5/Bien-être urbain. De plus en plus de travaux scientifiques
l’attestent : la biodiversité améliore le bien-être moral et physique des
citadins
Renaissance d'un cours d’eau. Au printemps 2003, le maire de
Séoul donnait le top départ d’un chantier pharaonique : la restauration du
cours d’eau Cheonggyecheon totalement enfoui sous des infrastructures routières
en plein cœur de la capitale sud-coréenne depuis plus de 25 ans.
Les jardins collectifs urbains. Les jardins collectifs en
milieu urbain ne sont pas nouveaux. Leur apparition date des années 1970 sous
le nom de community gardens aux Etats-Unis et au Canada. A New-York, on en
compte aujourd’hui près de 600 !
La face cachée de la biodiversité. La biodiversité présente
bien des vertus pour les citadins. Toutefois, plusieurs espèces évoluant en
milieu urbain peuvent nuire à la santé humaine..
Un anti-stress naturel. La présence de nature en milieu
urbain joue-t-elle sur la santé des citadins? Une question sur laquelle se
penchent les scientifiques depuis plusieurs années.
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