PENDRE LES ARCHITECTES ?

Faut-il pendre les architectes ?
Philippe Trétiack
Ed du Seuil, Points Essais, 2011

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Les architectes sont-ils nuls ? Beaucoup le pensent. Devant le spectacle affligeant de la Bibliothèque de France, la désolation des quartiers sur dalle, à Montparnasse, Beaugrenelle, Euralille, la prétention du ministère des Finances, la pesante médiocrité de l’Opéra Bastille, la folie des grandeurs du quartier Odysseum de Montpellier, les quartiers de barres et de tours…, on ne peut que faire chorus avec la foule.

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Pourtant le jugement est expéditif. L’architecte est un bouc émissaire facile. Il y a d’autres coupables : maires mégalomanes et néanmoins frileux, entreprises déficientes, fait du prince, concours biaisés, juridiction écrasante, pots-de-vin, inculture des maîtres d’ouvrages et poujadisme du public.

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Faut-il pendre les architectes ? dresse le constat sévère d’un milieu et d’un système qui n’en finissent pas de produire des erreurs monumentales. Les architectes qui s’en sortent n’en sont que plus méritants. On peut se pendre à leur cou.

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Philippe Trétiack Architecte de formation, journaliste, écrivain, il est grand reporter à Elle. Il collabore à Elle-Décoration et tient la rubrique Architecture de Beaux-Arts Magazine.

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Édition de 2001 augmentée

Comments

[Vis[LE] (Cha)]

Le titre de ce livre m'a interpellé ! Il faudrait que je le lise. Moi-même étant architecte, c'est vrai que ce corps de métier n'a pas bonne réputation. Dans ce que j'entends, il y a : "les archi sont tous cons", "ce sont de leur faute", etc. Et il y a vraiment de véritables erreurs architecturales qui sont réalisés ! Mais il y a aussi un travail à faire avec les différents parties : archi / commenditaires / usagers ! Méconnaissance, mégalomanie, etc...