LA VILLE EN PASSANT

La ville en passant
Les passages sous les voies ferrées

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Trois étudiants de quatrième année de l’option Design d'Espace de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon (ENBAL), accueillis en stage à l’Agence d’urbanisme de l'agglomération lyonnaise, ont développé des propositions sur quatre passages sous voies (boulevard Stalingrad, rue de la Viabert débouchant sur les Brotteaux et la Part-Dieu, passage du cours Lafayette, rue Delandine à Perrache)

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Ces passages sont des lieux médiateurs ou des parenthèses. Souvent obscurs, sonores et malodorants, ils témoignent d’une esthétique de ville d’avant-guerre, de fer, de pierre, de céramiques enchâssées, d’éclairage à la fois parcimonieux et agressifs. Dans ces chas d’aiguille, les passants pressent le pas et courbent la tête sous les humidités tombées des structures de métal, dans les vacarmes du train et les vapeurs d’essence. Pour autant, il n’y a pas partout cette dramatique des tunnels dont on se plairait presque à constater qu’elle échappe à la raison aménageuse ; il y a aussi des tentatives carrelées et marquées au sol de civiliser ces béances en protégeant le passant ou le cycliste vulnérable... le plus souvent au détriment de l’esthétique urbaine.

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Marine Goudoffre et Héloïse Thizy pour les passages Stalingrad, Viabert et Lafayette, et Florian Astor pour le passage Delandine.

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