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15 octobre 2011

DES VILLES ET DES HOMMES

Des villes et des hommes
Enquête sur un mode de vie planétaire
Edward L. Glaeser
Ed Flammarion, 2011


9782081241473C'est un fait nouveau : depuis 2011, plus de la moitié de l'humanité vit dans les villes. L'espèce humaine est devenue une espèce urbaine, pour le meilleur et pour le pire : pour chaque 5e Avenue il y a un bidonville à Mumbai.


Pourtant, la ville reste un incomparable moteur d'innovation et de création, un accélérateur de civilisation, qui attire la pauvreté davantage qu'elle ne la crée. Telle est la conviction profonde d'Edward Glaeser, économiste de renommée internationale, fasciné depuis toujours par l'univers urbain et les mille questions qu'il pose : pourquoi des villes autrefois puissantes tombent-elles en ruine ? Comment se forment les ghettos ? Pourquoi certaines cités se développent-elles en hauteur et d'autres à l'horizontale ? Est-il vrai que la vie en ville rend plus malheureux ?


100228142603_des_hommes_et_des_villesGuidant son lecteur de New York à Bangalore, de Singapour à Vancouver, de Detroit à Rio ou de Paris à Tokyo, l'auteur mène l'enquête et fait la chasse aux idées reçues : la ville n'est pas moins écolo que la campagne, les gratte-ciel n'ont pas que des inconvénients, la préservation acharnée du Paris haussmannien est loin d'être un cadeau pour ses habitants, contraints à le déserter... Or, rien de pire qu'une ville-vitrine car la vraie cité est faite de chair, non de béton.




Des hommes et des villes, PH Chombart De Lauwe, 1965, Ed Payot



Des villes et des hommes par Julien Damon


Triumph_of_the_CityL'homme est un animal urbain et la ville est sa plus belle réalisation. Telle est l'enveloppe des thèses de l'économiste de Harvard Edward Glaeser, dans ce formidable livre dont chacun des dix chapitres se lit comme un essai. Condensé d'une quinzaine d'années de recherches, ces pages rappellent d'abord que si l'urbanisation progresse c'est parce que les hommes veulent de l'urbain. La ville rend libre et heureux. Elle est un sas qui permet, potentiellement, de passer de la pauvreté à la prospérité. Glaeser souligne que les villes ne rendent pas les gens pauvres mais qu'elles les attirent. Mieux, il écrit que la pauvreté est un signe de succès des villes : plus une ville investit pour lutter contre la pauvreté, plus elle attirera des pauvres. Des villes et des hommes - Julien Damon - Les Echos- 28/04/2011-  Lire la suite ....


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